Tour de France 2025: Parcours, étapes et télévision

Le Tour de France 2025 occupe une fois de plus le devant de la scène cet été avec un autre itinéraire prometteur qui décidera du vainqueur général de la 112e édition de la course. Arrivant plusieurs semaines après le Giro d’Italia et coïncidant légèrement avec le Tour de France Femmes avec Zwift, la course masculine emprunte un itinéraire alléchant qui comprend les Alpes, les Pyrénées, le Massif Central et les chaînes du Jura. Avec deux contre-la-montre, dont l’un en montagne très court mais éprouvant, le Tour de France de cette année pourrait être l’un des plus beaux spectacles de ces dernières années.  

Dans ce guide complet, nous vous présentons les principaux concurrents, les histoires à connaître, les étapes de la course et comment voir l’action (en vrai ou à la télévision)

• 3 320 km : distance totale de course 
• 112e édition de la course 
• 1 pays (pour la première fois depuis 2020, toute la course a lieu en France) 
• 23 équipes prêtes à concourir 
• 4 régions montagneuses : Le Massif Central, le Jura, les Alpes et les Pyrénées 
• 5 arrivées au sommet  
• 7 sprints finaux  
• 2 contre-la-montre

Le Tour commence le samedi 5 juillet, à Lille et se termine trois semaines plus tard à Paris, le dimanche 27 juillet.

Après un départ en Italie l’année dernière, le Tour de France retourne aux sources en 2025, avec un coup de sifflet à Lille. Ce sera la troisième fois dans la longue histoire de la course, après 1960 et 1994, que cette ville du Nord ouvrira le bal

Le principal scénario attendu au Tour de France 2025 concernera la bataille attendue pour le maillot jaune, avec Tadej Pogačar (équipe des Émirats arabes unis, Emirates) qui vise son quatrième titre et sa deuxième victoire du Tour consécutive. Son adversaire le plus dangereux sera très probablement Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) après que le coureur danois a battu le Slovène en 2022 et 2023. Les deux hommes se sont classés premier et deuxième dans la course chaque saison depuis 2021, et leur rivalité a enflammé la lutte pour le maillot jaune. N’excluez pas Remco Evenepoel qui fonce une fois de plus vers le podium, tandis qu’Enric Mas (équipe Movistar) espère retrouver la même forme qu’il avait quand il concourait pour atteindre le top 10 au classement général. 

Dans la lutte pour le maillot vert convoité, Jasper Philipsen (Alpecin - Deceuninck) tentera de remporter la victoire une fois de plus. Avec son coéquipier Mathieu van der Poel prêt à assurer le rôle de poisson-pilote, le duo a de grandes chances d’ajouter un chiffre de plus à son compteur de dix victoires d’étape sur le Tour, toutes remportées sur un vélo Canyon Aeroad CFR. 

Il y aura sans aucun doute d’autres scénarios à suivre sur les trois semaines de course effrénée, alors que les coureurs s’affrontent pour décrocher un succès décisif pour leur carrière dans la course la plus prestigieuse et la plus belle au monde.  

Le parcours du Tour de France 2025 est composé de 21 étapes et de deux jours de repos bien mérités sur des terrains variés, répartis sur trois semaines de course. À la fin des trois semaines, nous découvrirons les vainqueurs des précieux maillots du Tour de France.

Lille - Lille, 185 km, plat 

L’année dernière, le Tour de France a commencé par une étape incroyablement difficile et vallonnée en Italie, mais cette fois-ci, le cadre diffère totalement, le peloton faisant face à une journée de course plate de 185 kilomètres qui commence et se termine au centre de Lille. Cependant, ne vous méprenez pas, car ce sera une course incroyablement tendue et nerveuse, très certainement avec des accidents. 

Il y a trois ascensions classées au cours de cette étape, mais ni la Côte de Notre-Dame-de-Lorette, ni la Côte de Cassel, ni le Mont Noir ne viendront perturber la route. Cela risque de ressembler plutôt à un sprint qui déterminera le premier maillot jaune de la course. 

Lauwin-Planque - Boulogne-sur-Mer, 212 km, vallonné 

Bien que l’étape 1 ait permis de remettre un maillot jaune tout neuf et établi un semblant de hiérarchie dans le classement général, l’étape 2 pourrait tout changer avec une succession de montées percutantes en direction de Boulogne-sur-Mer. Une fois de plus, aucune des ascensions n’est très éprouvante, mais la lutte pour le classement tout au long de la journée laissera des séquelles, avec un itinéraire qui passe par la Côte de Cavron-Saint-Martin à environ 104 km de l’étape. La dernière série de montées arrive à la fin avec la Côte du Haut Pichot, suivie de la Côte de Saint-Étienne-au-Mont et de la Côte d’Outreau, avant l’ascension jusqu’à l’arrivée. 

De grands sprinters, comme Peter Sagan, ont gagné ici par le passé, mais c’est en général sur ce genre d’étape qu’au moins l’un des concurrents au classement général fait une erreur et perd du temps. La seule question est de savoir sur qui cela tombera. 

Valenciennes - Dunkerque, 178 km, plat 

Avec une seule ascension catégorisée sur l’étape, la Côte de Cassel de 2,3 kilomètres de long, l’étape 3 de Valenciennes jusqu’à Dunkerque semble destinée à se terminer par un sprint groupé. Il s’agit d’une étape principalement plate, mais la possibilité de vents latéraux sur la dernière ligne droite vers Dunkerque exposée nord pourrait s’avérer critique. Si le vent est calme, le rythme sera rapide comme l’éclair, sans risque de scission, mais à la moindre occasion d’échappée, le peloton pourrait voler en éclats. 

Ce genre d’étape peut se révéler être ennuyeuse à mourir jusqu’aux tout derniers kilomètres… ou l’une des journées les plus décisives de toute la course. Pour le savoir, il faudra la regarder du début à la fin. 

Amiens Métropole - Rouen, 173 km, vallonné 

La course part de Lille-Nord de France avec une étape vallonnée de 173 km d’Amiens Métropole jusqu’à Rouen. Après un sprint à l’étape 3, la course présente un défi différent à l’étape 4 avec une épreuve vallonnée qui favorisera les puncheurs. Il est probablement trop tôt dans le Tour de France pour qu’une échappée survive jusqu’à la fin, mais attendons-nous à voir un petit groupe s’attaquer à la dernière série de montées qui décidera du résultat, avec quatre montées dans les 25 derniers kilomètres. La fin débute par une portion de 500 m à 5 % avant que la route ne s’aplatisse. 

Cela ressemble à une étape conçue sur mesure pour Mathieu van der Poel.

Caen - Caen, 33 km, contre-la-montre individuel 

Après cinq jours de course frénétique, le Tour de France lancera le premier des deux contre-la-montre individuels de la course. Les meilleurs cyclistes de contre-la-montre au monde seront à l’honneur, mais pour la majorité des coureurs et des sprinters, l’objectif principal de la journée sera de conserver leur énergie et de récupérer.  

Un nouveau changement de maillot jaune pourrait être à prévoir, alors que les spécialistes du contre-la-montre et les prétendants au classement général adopteront une position aérodynamique et pédaleront de toutes leurs forces sur un parcours plat ne présentant quasiment aucun dénivelé. Cela risque de déplaire aux grimpeurs. 

Bayeux - Vire Normandie, 201 km, vallonné 

En théorie, on pourrait voir une échappée sur cette étape, alors que le Tour de France se dirige en Normandie pour la plus longue étape de la course 2025. Les sprinters auront probablement envie de tenter leur chance, mais avec 3 500 mètres d’ascension et une courte ascension de 10 % jusqu’à l’arrivée, ce ne sera pas une mince affaire.  

Il y a huit ascensions catégorisées au total, mais en réalité, la route ne fait que monter et descendre toute la journée, en commençant par le Mont Pinçon, qui est suivi par les ascensions de La Rançonière, de la Côte de la Batonnière, de la  Côte de la Tertre Bizet, de la Côte de Mortain, de la Côte de Juvigny-le-Tertre, de la Côte de Saint-Michel-de-Montjoie et de la Côte de Vaudry, avant le dernier coup de pédale jusqu’à la ligne d’arrivée.  

Étape 7 : Saint-Malo - Mûr-de-Bretagne Guerlédan, 194 km, Hilly 

Les prétendants au classement général et les puncheurs participeront à l’étape 7 du Tour de France 2025, qui verra le retour du Mûr-de-Bretagne. Le peloton s’attaquera à l’emblématique ascension non pas une mais deux fois, comme en 2021, la dernière fois que cette ascension faisait partie de la course. À l’époque, Mathieu van der Poel n’avait fait qu’une bouchée de la première ascension pour gagner quelques secondes et avait remporté l’étape et le maillot jaune, juste devant le vainqueur du Tour, Tadej Pogačar.  

L’ascension en elle-même n’est pas particulièrement longue, avec seulement 2 km, mais la pente moyenne de 6,9 %, dont certaines de plus de 10 %, promet de causer des dégâts. Le placement dans ces deux ascensions sera crucial pour tout cycliste qui vise la victoire.

Saint-Méen-le-Grand - Espace Mayenne de Laval, 174 km, plat 

Le Tour de France descend progressivement vers le sud à l’étape 8 entre Saint-Méen-le-Grand et Laval, ce qui offre une autre opportunité aux sprinters de se battre à l’arrivée. Il n’y a pas de montées classées sur le parcours, mais une échappée précoce se formera avant que les équipes de sprinters ne prennent les choses en main et ne contrôlent la course pour le reste de la journée. 

La dernière fois que la course s’est terminée à Laval, Tadej Pogačar a remporté un contre-la-montre, mais Mathieu van der Poel a conservé un rythme soutenu sur son Canyon Speedmax pour conserver son maillot jaune. Attendez-vous à un scénario différent cette fois-ci, car le Néerlandais déploiera tous ses efforts pour donner l’avantage à son coéquipier Jasper Philipsen lors du sprint final. 

Chinon - Châteauroux, 170 km, plat 

Châteauroux est synonyme de Mark Cavendish. C’est la ville où il a remporté la première de ses 35 victoires d’étape du Tour de France en 2008, et c’est là qu’il a remporté deux autres étapes au cours de son illustre carrière. Comme à ces trois occasions, un sprinter sera le vainqueur. Les 170 kilomètres depuis Chinon jusqu’à la fin sont plats, avec seulement une faible probabilité que les vents latéraux n’entravent un sprint de groupe inévitable. 

À ce stade, nous aurons une indication claire de qui est encore en quête du maillot vert.

Ennezat - Le Mont-Doré Puy de Sancy, 163 km - Montagne 

Le Tour de France 2025 gravit des montagnes pour la première fois à l’étape 10, avec une traversée du Massif Central le jour de la fête nationale. L’itinéraire compte environ 4 400 mètres d’ascension, avec sept ascensions. La Côte de Loubeyrat arrive ensuite, avant une descente vers Volvic, suivie d’une succession de montées, qui comprennent la Côte de la Baraque, la Côte de la Charade et la Côte de Berzet. Plusieurs ascensions non classées jalonnent l’étape, mais la prochaine difficulté est le Col de Guery, qui suit l’ascension non classée du Col de la Croix Morand. 

Les deux dernières ascensions, le Col de la Croix Saint-Robert et l’arrivée au sommet du Puy de Sancy, décideront du résultat de l’étape, au terme d’une journée ardue en selle. C’est le genre d’étape que Tadej Pogačar attend avec impatience, mais pour les sprinters et les coureurs du grupetto, la journée va être longue.  

Toulouse - Toulouse, 154 km - Plat 

Après une journée de repos bien méritée le mardi, le Tour de France revient pour l’étape 11 avec une nouvelle opportunité pour les sprinters. Cette étape qui commence et se termine à Toulouse contient trois courtes montées, mais elles seront considérées comme des obstacles mineurs par rapport à ce que les coureurs ont fait lors de l’étape 10. L’approche finale est plate, alors attendez-vous à une arrivée sur les chapeaux de roue, avant que la course ne se dirige vers les Pyrénées.

Auch - Hautacam, 181 km, montagne 

Il n’y a pas moyen de se cacher lors de l’étape 12 du Tour de France avec la première grande arrivée au sommet de l’année. L’étape de 181 kilomètres qui part d’Auch en direction de Hautacam comporte 3 850 m d’ascension verticale, où la plupart des difficultés arrivent dans les 60 derniers kilomètres. Hautacam est une ascension incontournable du Tour de France ; c’est à cet endroit que Bjarne Riis a fait craquer ses rivaux en 1996 et où Jonas Vingegaard a mis Pogačar à genoux en 2022. Au total, cette ascension a été présente dans six éditions du Tour de France, mais la montée est différente de ce que nous avons vu il y a trois ans, avec une approche sans doute plus facile cette fois-ci.  

Loudenvielle - Peyragudes, 11 km, contre-la-montre individuel 

La deuxième des trois étapes dans les Pyrénées voit les coureurs s’attaquer à un contre-la-montre en montagne de 11 kilomètres sur la bande aéroportuaire de Peyragudes. Les trois premiers kilomètres sont plats, mais les huit derniers de cette épreuve individuelle verront s’affronter les meilleurs grimpeurs et les premiers du classement général. L’ascension elle-même est difficile, avec une pente moyenne proche de 8 % et certaines qui atteignent un nombre à deux chiffres. Les premiers kilomètres ne sont pas trop difficiles et il y a même une courte descente, mais après cela, tout est en montée, sans le moindre répit.  

Les parties les plus difficiles de l’ascension se situent dans la deuxième moitié de l’étape, et la clé pour tous les cyclistes qui aspirent à un bon temps sera de garder une allure constante.

Pau - Luchon-Superbagnères, 183 km, montagne  

La dernière étape dans les Pyrénées est sans doute la plus difficile, avec près de 5 000 mètres de montée sur les cols du Tourmalet, d’Aspin et de Peyresourde, pour culminer avec une lutte finale qui brûlera plus d’un poumon jusqu’au sommet de la station de ski Luchon-Superbagnères.  

Ce n’est pas l’étape reine du Tour de France 2025 pour rien ; ce pourrait bien être le jour le plus important de toute la course. 

Ce qui rend l’étape 14 du Tour de France encore plus difficile, c’est que presque toutes les montées ont lieu dans les 110 derniers kilomètres de course, avec pratiquement aucune section plate entre les quatre ascensions monstrueuses. Après deux jours de grimpe dans les jambes, il n’est pas impossible que plusieurs prétendants au classement général soient laissés sur le bas-côté. La dernière ascension, qui apparaissait sur l’itinéraire dans les années 1990 et a conduit Philippa York à la victoire, et l’on peut s’attendre à ce qu’un autre grimpeur arrive au sommet cette fois-ci. C’est également là que Greg LeMond a battu Bernard Hinault à l’occasion d’un duel épique.  

Cette année suit exactement le même itinéraire qu’alors et pourrait être tout aussi épique. C’est une étape à ne pas manquer.

Muret - Carcassonne, 169 km - Vallonné 

Cette étape pourrait avoir deux issues. Si l’un des sprinters les plus forts souhaite avoir ses chances, il mettra ses équipes au travail sur les premières montées, mais cette portion semble également tout indiquée pour une échappée, avec une série d’ascensions difficiles qui arrivent tôt dans l’étape de 169 km entre Muret et Carcassonne. La Côte d’Auterive, la Côte de Naillous, Saint-Félix-de-Lauragais et la Côte de Saint-Ferréol sont toutes courtes et arrivent suffisamment tôt pour laisser la possibilité d’une échappée, tandis que le Col de la Croix Montalric de 11,5 kilomètres semble être le point idéal pour qu’un groupe puisse vraiment prendre de l’avance sur le peloton. 

Les purs sprinteurs seront laissés sur le bas-côté à ce stade. Même s’il y aura largement le temps de mener la chasse, après trois journées éprouvantes en montagne, nombreux seront les coureurs à être au bout du rouleau.

Montpellier - Mont Ventoux, 172 km, montagne 

La dernière semaine du Tour de France ne laisse pratiquement aucun répit aux coureurs, et l’étape 16 qui part de Montpellier jusqu’au sommet du Mont Ventoux en est le parfait exemple. L’étape s’étend sur 172 km, mais tout se résumera à ce qui se passe sur l’une des montées les plus emblématiques de la course. La route qui mène à l’ascension de 15,7 kilomètres est plate, et bien qu’une échappée se créera, ce qui leur donnera une longueur d’avance de quelques minutes, la situation changera considérablement sur les pentes inférieures de l’ascension.  

Les premières sections du Ventoux sépareront le peloton en plusieurs parties, avec 3 kilomètres à près de 10 %, avant qu’une attaque incessante ne s’ensuive. Il n’y a pas de plat, pas de pause, et si le soleil brille, la chaleur sera un facteur énorme. Les dernières montées d’environ 10 % donneront même du fil à retordre aux meilleurs grimpeurs du monde.

Bollène - Valence, 161 km, plat 

Le Tour de France plonge dans la merveilleuse vallée du Rhône à l’étape 17, avec une course qui s’étend sur 161 kilomètres entre Bollène et Valence. Cela ressemble typiquement à une étape de transition avant que la course ne retourne dans les montagnes. Il n’y a que deux ascensions catégorisées sur le chemin, et cela ne devrait pas mettre à mal les sprinters, surtout qu’il y a environ 40 km entre la dernière ascension et l’arrivée.  

Il y aura une échappée comme d’habitude, mais tout semble indiquer un sprint groupé, à moins qu’un vent latéral ne vienne bouleverser les choses. Cependant, avec deux grands jours en montagne à venir, les coureurs du classement général auront grand besoin d’une journée facile. 

Vif - Courchevel Col de la Loze, 171 km, montagne 

L’étape la plus difficile du Tour de France est sans doute l’étape 18, sur la route entre Vif et le sommet du Col de la Loze. Le Tour atteint le point culminant de la course pendant cette étape et comprend une ascension d’une longueur record de 5 500 mètres. Pire encore, du moins pour les sprinters, l’ascension commence presque au tout début, avec une pente douce sur les 35 premiers kilomètres, avant que la course n’attaque le Col du Glandon et le Col de la Madeleine et le très ardu Col de la Loze. La première de ces ascensions fait 21,7 km de long, tandis que la Madeleine s’étend sur plus de 19,2 km. La contrainte de temps peut être un facteur énorme pour certains cyclistes sur une étape comme celle-ci.  

Après une longue descente, la course atteint le pied du Col de la Loze, une ascension incroyablement difficile qui dure 26,2 kilomètres sur une pente moyenne de 6,5 %. Ce sera la troisième fois que ce col fera son apparition sur le Tour de France depuis ses débuts en 2020. Cette fois-ci, les coureurs empruntent une route un peu plus facile en direction du sommet, mais ne vous y trompez pas : c’est le genre de journée où l’on termine un par un, voire deux par deux.

Albertville - La Plagne, 130 km - Montagne 

ASO, les organisateurs de la course, ont essayé de caser tout ce qu’ils pouvaient dans la dernière étape de montagne du Tour de France 2025, avec cinq cols en seulement 130 km de course entre Albertville et La Plagne. Les coureurs atteindront Héry-sur-Ugine avant qu’une courte descente ne les amène sur le très coriace Col des Saisies. S’ensuit une longue descente vers Beaufort, avant que la route ne refasse des siennes une nouvelle fois avec le Col du Pré et le Cormet de Roselend qui se succèdent rapidement. Une section de descente et de vallée de 30 kilomètres offre aux coureurs une courte pause dans l’ascension, avant que la course n’atteigne le pied de la dernière montagne de la course de cette année.  

L’ascension jusqu’à La Plagne fait 19,1 kilomètres de long et a une pente moyenne d’un peu plus de 7 %. L’avant-dernière étape est loin d’être facile, mais cette étape à destination de La Plagne est probablement la dernière chance pour les coureurs du classement général et les grimpeurs purs de décider du classement global pour la course de cette année. 

Nantua - Pontarlier, 185 km, vallonné 

Ceux qui voulaient une journée facile avant l’étape processionnelle à Paris et le sprint final seront déçus de découvrir que l’étape 20 entre Nantua et Pontarlier n’est pas faite pour les peureux. C’est une étape de transition qui semble idéale pour une échappée, mais avec presque 3 000 m d’ascension dans les montagnes du Jura, elle poussera tout le peloton dans ses retranchements. Si le classement général est déjà figé, le peloton principal pourrait lever le pied, mais si un coureur dans le top 10 a la possibilité de grimper dans le classement et encore suffisamment de force dans les jambes, cela pourrait se révéler être une autre journée éprouvante.

Mantes-la-Ville - Paris Champs-Élysées, 120 km, plat 

Après l’arrivée du Tour de France 2024 à Nice, la course revient sur un terrain plus familier avec une dernière étape à Paris. Les 120 kilomètres de Mantes-la-Ville à la capitale française seront inoubliables. Les opportunités de photos et le champagne seront à l’ordre du jour, jusqu’à ce que la course entre dans la ville et que les tours sur les Champs-Élysées commencent. Il est alors temps de participer à un dernier sprint avant les dernières célébrations sur le podium et le sacrement du champion du Tour de France.  

Alpecin-Deceuninck et l’équipe Movistar vont envoyer leurs meilleurs coureurs au Tour de France 2025 cette année, les deux équipes visant les victoires d’étape et le succès tout au long du Grand Tour le plus prestigieux de la saison. 

Pour l’équipe belge qui tend à remporter tous les épreuves, les victoires aux Classiques de printemps, y compris Milan-San Remo, E3 Saxo Classic et le Tour des Flandres, par l’intermédiaire de Mathieu van der Poel, donneront à l’équipe un élan et une confiance non négligeables pour viser la victoire aux étapes. Van der Poel, ancien porteur du maillot jaune, visera des victoires d’étape tout au long de la course sur son Canyon Aeroad CFR. 

Le maestro néerlandais jouera également le rôle de poisson-pilote pour Jasper Philipsen.  

Philipsen remporté neuf étapes et endossé le maillot vert du Tour de France par le passé. Ce sprinter d’élite espère ajouter un chiffre au compteur de son palmarès cette fois-ci. Il sera un favori pour toutes les étapes de sprint et un véritable concurrent pour un deuxième maillot vert. 

L’équipe Movistar, quant à elle, espère tirer profit des compétences du concurrent au classement général, Enric Mas. Dans ses bons jours, l’Espagnol peut grimper avec les meilleurs coureurs du monde, et s’il peut déployer ses forces pendant trois semaines, il pourrait se classer parmi le top cinq au classement général. Il sera également un concurrent pour toutes les étapes clés en montagne. Il n’est pas le seul coureur à surveiller dans l’équipe Movistar : le nouveau cycliste Pablo Castrillo est le candidat idéal pour une victoire d’étape avec une échappée. De plus, gardez un œil sur Iván Romeo, un débutant du Tour qui a du potentiel. Le jeune espagnol est devenu champion du monde junior de contre-la-montre sur son Canyon Speedmax l’année dernière et pourrait vous surprendre plus d’une fois.  

La meilleure façon de vivre le Tour de France 2025 est d’assister à la course elle-même. Mais si vous n’avez pas assez de Miles pour vous rendre en Europe, le regarder à la télévision est la meilleure solution. Les chaînes suivantes diffuseront le spectacle du cyclisme sur route du début à la fin.  

• ITV4, Discovery+, TNT (Royaume-Uni)  
• Eurosport (Europe)  
• USA Flobikes ; Peacock en streaming (États-Unis)  
• SBS (Australie)  
• Sky Sports (Nouvelle-Zélande) 

Encouragez les athlètes de Canyon qui se lancent à la poursuite de la gloire au Tour de France 2025 et attendez-vous à une course pleine de passion, de courage et de moments inoubliables.