févr. 21, 2023 Canyon.com
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Journal du camp d’entraînement de Kasia Niewiadoma

Que se passe-t-il dans un camp d’entraînement en équipe ? Kasia Niewiadoma nous accompagne à Majorque avec CANYON//SRAM Racing.

Journal du camp d’entraînement de Kasia Niewiadoma Journal du camp d’entraînement de Kasia Niewiadoma

Si vous êtes un coureur professionnel, le repos est sacré et de courte durée. Et une nouvelle année est synonyme de nouvelle saison avec les Classiques du printemps, la première étape importante de la saison de route. Afin de mettre tout le monde sur la même longueur d’onde pour l’année à venir, les équipes coordonnent des camps d’entraînement.

« Le premier camp d’entraînement est l’occasion de se réunir et de réaffirmer les objectifs de l’équipe avant le début de la saison », explique Beth Duryea, directrice d’équipe. « Les coureurs parcourent un grand nombre de kilomètres dans des entraînements intensif et bénéficient du soutien total du personnel de l’équipe. Il s’agit de s’appuyer sur le travail que les coureurs ont fait pendant leur pré-saison et d’affiner ces préparatifs pour les premières courses en équipe. Il est également important d’avoir des moments de cohésion d’équipe où les coureurs et le personnel peuvent s’amuser ensemble. »

Le calendrier des courses sur route UCI se termine vers la fin du mois d’octobre. Si vous suivez les stars du cyclisme professionnel sur route sur les réseaux, vous les verrez s’éloigner du sport pendant quelques semaines en novembre et décembre. C’est bien mérité après une longue année de course intense. Leur corps et leur esprit ont besoin de temps pour se reposer et récupérer.



Kasia s’apprête à partir pour la saison 2023. Regardez son épisode THIS RIDER pour avoir une idée du quotidien de cette femme qui a grandi dans les montagnes polonaises et qui s’est projetée sur la scène mondiale.

Majorque : un terrain d’entraînement de choix

Certaines des meilleures sorties en vélo de route au monde se trouvent à Majorque. C’est la Mecque pour les cyclistes et les nombreuses équipes qui choisissent l’île espagnole comme première destination d’entraînement de l’année en raison de ses températures constantes et de ses terrains variés.

Les équipes CANYON//SRAM Racing et CANYON//SRAM Generation se sont réunies dans une ville de la côte sud-est de Majorque. Avec des températures autour de 15 degrés Celsius et un ciel bleu en toile de fond, il est facile de comprendre pourquoi les équipes s’y pressent alors que le reste de l’Europe est frigorifié par le froid.

Nous voulions savoir ce qui se passe derrière les portes closes dans un camp d’entraînement et nous avons donc demandé à Kasia Niewiadoma de documenter une journée typique.

Kasia Niewiadoma - ©ThomasMaheux

Routine du matin

Au début de notre conversation, il est facile de voir qu’il y a deux Kasia. Kasia, chez elle, pendant l’intersaison, se réveille vers 8h30 et étanche sa soif avec un verre d'eau et une tranche de citron. Avec son partenaire, elle savoure ensuite un café et un petit-déjeuner à un rythme lent et régulier.

« Pendant les camps d’entraînement, je me réveille beaucoup plus tôt », nous dit Kasia. « J’ai l’impression d’avoir besoin d’un peu de temps pour moi-même avant de me plonger dans les activités en équipe. J’apporte mon kit de préparation de café partout où je vais, je me fais donc un café et je pars me promener. C’est simplement pour que je puisse être seule avant d’aller prendre le petit-déjeuner avec tout le monde. »

La plupart des cyclistes connaissent l’importance du café et nous ne sommes pas surpris que Kasia aime savourer ce moment ce solitude.

Que mangent les cyclistes professionnels au petit-déjeuner ?

Après avoir bu sa tasse de café, Kasia tourne son attention vers la nourriture. Un petit-déjeuner nutritif est important pour les cyclistes qui vont dépenser toute leur énergie sur un vélo ; alors qu’y a-t-il au menu de Kasia ?

Petit-déjeuner de Kasia

« Mon petit-déjeuner classique est toujours du pain grillé avec une omelette composée de deux œufs. Elle doit être vraiment moelleuse, contrairement à une omelette espagnole. D’un côté, j’ai de l’avocat et de l’autre de la confiture de framboise », rit-elle en admettant que c’est un mélange bizarre.

L’omelette et la confiture de framboise peuvent choquer quelques lecteurs, mais Kasia explique que ce n’est pas aussi rare que vous le pensez. « J’ai participé à une course avec l’un de mes coéquipiers des Pays-Bas. Elle m’a demandée si j’avais déjà essayé de mettre de la pomme sur une omelette. J’ai essayé et j’en suis immédiatement tombée amoureuse ! »

Un autre plat du petit-déjeuner de Kasia devrait plaire à davantage de monde. « La banane au tahini, aux éclats de chocolat et à la noix de coco râpée se marie parfaitement avec le café filtre ! »

La nutrition des athlètes est un sujet curieux. Avec l’intersaison derrière elle, l’esprit de Kasia passe aux Classiques dans un peu moins de 6 semaines.

« Le premier camp d'entraînement est le point de référence entre vivre l'intersaison en faisant ce que l'on veut et redevenir professionnel en matière d'alimentation. Je passe toujours à l’action. Je me rends compte que, d’accord, il est maintenant temps de se remettre en selle. »

Préparer les plans

Après le petit-déjeuner, elle déborde d’énergie et est prête à affronter la journée qui s'annonce. Là où vous et moi roulons de notre porte d’entrée à nos ruelles voisines, les professionnels ont une routine légèrement différente.

En ce jour particulier de camp d’entraînement, les coureurs ont été récupérés à l'hôtel afin d’éviter le vent de face au début du parcours prévu. C’est ce soutien des entraîneurs et du personnel de l’équipe qui permet aux coureurs de se concentrer sur leurs efforts.

L’entraîneur établira un plan basé sur les objectifs dont il a discuté avec le coureur. Intervalles, escalade, sprint, contre-la-montre : tout est possible. Certains efforts sont mieux adaptés à certains terrains.

« Il est très important de savoir que vous êtes capable de respecter le plan de votre coach », explique Kasia. « Nous avons un certain nombre de possibilités dans la journée, comme rester à un endroit ou aller plus loin dans les montagnes. Avoir un plan B est très important. Nous l’apprécions et en sommes très reconnaissants. »

Coéquipiers de course

Une fois partis sur la route, il est temps de passer aux choses sérieuses. Il y a du travail à faire. Avec un groupe de cyclistes dans un camp d’entraînement, nous sommes curieux de savoir avec qui Kasia aime s’entrainer.

« En fait, nous avons commencé à tourner pour pouvoir rouler avec beaucoup de filles différentes. Avant, nous étions toujours deux à l’avant et deux à l’extérieur. Avec ce système, nous pouvons rouler avec tout le monde », explique-t-elle. « J’aime vraiment rouler à côté d’Elise[Chabbey] parce qu’elle est toujours très pétillante et que le temps passe très vite avec elle. »

Les autres camarades de Kasia sont bien sûr ses vélos de route. On la voit généralement s’entraîner sur son Canyon Aeroad et courir sur son Canyon Ultimate. Les deux vélos sont synonymes de succès dans les courses de vélos du monde entier.

« J’aime autant les deux modèles », explique Kasia en contemplant les données de la soufflerie derrière chaque modèle. « J’aimerais vraiment pouvoir m’entraîner et courir sur le même vélo, surtout parce que je sais que la position est pratiquement la même. En revanche, l’Ultimate semble vraiment différent en montée. Lorsque je sors d’un virage ou d’un retour, je peux rapidement me lever de la selle si nécessaire. »

Retour au camp de base

Une fois l’entraînement terminé pour la journée, l’épuisement s’installe et il est temps d’activer le mode récupération. Après une journée particulièrement difficile, la récupération se poursuit jusqu’au lendemain, ce qui donne à l’équipe le temps de retrouver sa force et de maximiser sa capacité d’entraînement.

« Je ne suis pas fan des jours de récupération au camp d’entraînement parce que je sens que je ne suis pas productive », avoue Kasia. « C’est agréable de se reposer, mais d’une certaine manière, j’ai l’impression de perdre mon temps. Lorsque je suis à la maison, je fais des tâches ménagères, je fais mes courses, je fais des pâtisseries ou je cuisine. Ces tâches me permettent de trouver le bon équilibre avec le cyclisme. Au camp d’entraînement, j’ai vraiment l’impression que c’est bien de me reposer et de ne rien faire. Mais mentalement, je n’aime pas ça. »

Avec une journée pour se détendre, à quoi ressemble la journée de Kasia ?

« Il est important pour moi de commencer la journée par un peu de temps pour moi-même », dit Kasia dans une veine similaire à ses journées d’entraînement au camp. « Je me réveille, je prie, et je fais un peu de… je n’appellerais pas cela de la méditation, mais plutôt du dialogue avec moi-même qui me permet de faire le vide dans mon esprit. Puis je prends un café toute seule. Ces 30 à 45 minutes me permettent d’être ouverte, énergique et souriante envers les autres. Ensuite, je prends généralement un livre et je vais à la plage. Surtout ici, c’est super facile d’aller sur les chaises longues, c’est magnifique et on peut se détendre.»

L’importance du sommeil

Le suivi du sommeil est devenu plus populaire ces dernières années grâce à la technologie portable. De nombreuses études scientifiques ont étayé l’importance du sommeil sur la santé mentale et la récupération. Kasia n’est que trop consciente des avantages d’une bonne nuit de sommeil, mais l’équilibre est délicat entre en savoir assez et en savoir trop.

« L’heure de coucher est vers 22 h 30 lorsque nous sommes au camp, mais parfois, je fais une telle fixation sur mon sommeil que je ne peux pas m’endormir avant 1 h du matin », explique Kasia qui utilise une bague Oura pour suivre son sommeil de temps en temps. « Parfois, plus je suis mon sommeil, plus je suis obsédée par sa durée et sa qualité. Cela dépend donc de mon état d’esprit et du rythme auquel je me prépare pour cette période de l’année. J’aime suivre mon sommeil, mais pas trop ! »

Manger, dormir et recommencer

Les jours suivants du camp d’entraînement sont remplis de sorties, de récupération et de tout ce qui se passe entre les deux. Ensuite, c’est aux coureurs de s’entraîner eux-mêmes (à côté de leurs entraîneurs) à la maison avant les courses.

�� Un camp d’entraînement réussi est le moment où le groupe a créé un lien spécial en tant qu’équipe et est prêt et motivé à travailler pour atteindre les temps forts et les objectifs de la saison », déclare Beth à la fin d’une semaine complète de camp en équipe. « Nous voulons que les coureurs quittent le camp dans la meilleure forme possible pour cette période de l’année et qu’ils soient mentalement et physiquement prêts pour la saison de course qui approche. »

Nous sommes ravis de voir Kasia et toute l’équipe CANYON//SRAM Racing et CANYON//SRAM Generation réussir cette année. Montrez votre soutien sur la route avec le kit de l’équipe !

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