Planifier son itinéraire bikepacking : comment tracer votre prochaine aventure

Toute aventure bikepacking de vos rêves commence par la planification d'un itinéraire. Ce processus nécessite de la créativité, de l’ingéniosité et cette fine frontière entre pure illusion et un soupçon de réalisme. L’itinéraire parfait implique un mélange de défi et de plaisir. Qu’il s’agisse d’une aventure bikepacking en solo ou d’une aventure de groupe, une bonne planification vous permettra de couvrir tous les aspects essentiels. Alors, apprenons à planifier un itinéraire de bikepacking qui vous convient.

Vous êtes-vous déjà retrouvé à fixer sans but un endroit sur la carte que vous rêvez d’explorer sans vraiment savoir par où commencer ? Eh bien, votre curiosité ne vous mènera que jusqu’à un certain point. Afin de tirer le meilleur parti de votre aventure, vous avez besoin d’un bon itinéraire qui s’aligne sur votre niveau de forme actuel, le temps et les finances disponibles, et les expériences précédentes.

Tout d’abord, pensez à l’objectif de ce voyage : aventure, défi ou détente dans un cadre pittoresque. Cette question fondamentale façonnera chaque décision, du kilométrage quotidien aux vélos utilisés et à la sélection de l’équipement. Ensuite, pensez au terrain sur lequel vous aimeriez peut-être voyager. Chaque environnement nécessite un ensemble distinct de compétences et d’équipements. Par exemple, un itinéraire de montagne nécessite des jambes de grimpeur puissantes et des compétences techniques en maniement, tandis qu’un itinéraire principalement désertique nécessitera une gestion de l’eau et une tolérance à la chaleur exceptionnelles.

Vos préférences en matière de terrain détermineront également le type de vélo que vous utiliserez. Canyon propose une large gamme de vélos adaptés à tous les terrains. Vous partez en pleine nature et devez affronter des terrains accidentés ? Les VTT de la gamme cross-country tels que le Grand Canyon ou l’Exceed pourraient être parfaits pour cela. Envie d’un vélo capable de s’adapter à la plupart des terrains tout en vous permettant de rouler vite ? Les vélos de Gravel comme le Grizl ou le Grail sauront relever le défi. Vous voulez garder les choses simples et vous en tenir au goudron ? Découvrez la gamme de vélos de route spécifiques à l’endurance de Canyon : l’Endurace.

N’oubliez pas que chaque information liée à l’aventure que vous voyez en ligne dépend de la condition physique et de l’expérience en bikepacking de chaque individu. Alors, oui, inspirez-vous de ce que vous voyez, mais ne copiez pas tout tel quel. Si vous débutez dans le bikepacking, commencez peut-être par un itinéraire de 2-3 jours pour tester les systèmes avant de partir pour de longues aventures. N’oubliez pas, plus l’équipement est lourd, plus le rythme est lent. Ajoutez un peu de dénivelé à tout cela et les choses peuvent vite devenir vraiment difficiles. Votre itinéraire doit correspondre à votre niveau de pratique. Cela vaut également la peine de tenir compte de la fatigue cumulée pendant les jours où vous roulerez.

Adaptez la longueur de l’itinéraire au temps disponible en travaillant à partir de votre emploi du temps. Laissez quelques jours de marge pour les jours de voyage, les retards dus à la météo et les problèmes mécaniques. Si vous suivez un itinéraire que vous avez trouvé sur Internet, n’oubliez pas que vous pouvez toujours le modifier pour qu’il fonctionne pour vous. Le terrain aura un impact sur la durée de votre sortie. Les terrains vallonnés, surtout hors-piste, rendront votre progression plus lente. Par exemple, une distance qui peut vous prendre 4 heures sur un itinéraire relativement plat sans vent peut facilement prendre près de 7 heures s’il est plus raide ou s’il y a un vent de face. Une autre considération importante lors de la planification de votre itinéraire est la saison à laquelle vous prévoyez de partir. Les cols de haute altitude peuvent être impraticables en hiver et les itinéraires dans le désert peuvent être dangereux en été.

Pendant mon tour du monde à vélo, j’ai délibérément planifié mon itinéraire à travers l’Australie en hiver afin que le vent à travers la région désertique soit favorable et que j’évite généralement de rouler sous une chaleur excessive. De même, j'ai planifié ma tentative de record à travers l'Himalaya indien juste après l'ouverture de la route principale, afin que tous les problèmes majeurs aient déjà été résolus et que je ne rencontre pas autant de glissements de terrain et de fermetures de routes que ce à quoi on pourrait normalement s'attendre sur cet itinéraire.

Idéalement, vous devriez avoir accès à des cartes numériques et physiques pour planifier et parcourir votre itinéraire. Les cartes numériques excellent dans le calcul des itinéraires et la navigation en temps réel. Les cartes papier offrent une solution de secours fiable et une vision géographique d’ensemble.

Komoot excelle par son interface intuitive et ses fonctionnalités sociales puissantes pour la création et le partage d’itinéraires. Il fournit des informations détaillées sur la surface et permet des découvertes guidées par la communauté. Komoot est aussi remarquable pour la navigation en déplacement. Les estimations de temps pour les itinéraires en fonction de votre niveau de compétence sont également assez précises. 

Ride with GPS offre de puissants outils de création d’itinéraires avec des fonctionnalités d’analyse avancées. Bien que moins intuitif que Komoot, elle offre une personnalisation supérieure et une visualisation détaillée des données pour les planificateurs sérieux. Personnellement, j’adore le fait que Ride with GPS me dise exactement combien de montées mon itinéraire contient, leur longueur et quel est la pente moyenne. 

Gaia GPS se concentre sur la navigation en pleine nature avec plusieurs couches de cartes, y compris des cartes topographiques et des superpositions spécialisées. Particulièrement utile pour les points d'accès aux terres publiques et les limites de gestion des terres. J’adore le fait de toujours savoir à quelle altitude je roule. J’ai toujours eu Gaia GPS à portée de main au Pérou, où je roulais à des altitudes élevées de manière constante. Il y avait quelque chose de très satisfaisant à savoir qu’à chaque coup de pédale, je me dirigeais vers des montagnes plus hautes, un air plus rare et des vues plus grandioses.

Rien ne vaut les cartes papier. Elles restent indispensables pour bien évaluer la situation, montrant de grandes zones simultanément et aidant à identifier des alternatives lorsque les appareils numériques tombent en panne. Surtout lorsque les batteries sont à plat, elles servent de précieuse solution de secours dans les zones reculées. Apprendre à naviguer avec une carte papier est extrêmement stimulant et constitue un excellent moyen de se déconnecter tout en restant en sécurité..

Vous connaissez ce petit homme jaune sur Google Maps et Google Earth ? N’ayez pas peur de le glisser et de le déposer où votre itinéraire prévu vous mène. Si ce n'est pas possible, même un simple zoom avant peut aider ! Vous pouvez également le glisser-déposer sur votre itinéraire directement dans Ride with GPS, ce qui est une excellente fonctionnalité. L’imagerie satellite révèle les surfaces de la route, les conditions des sentiers, la disponibilité saisonnière de l’eau et les obstacles non visibles sur les cartes standard. Utilisez plusieurs sources d'images et plusieurs dates pour comprendre les variations saisonnières du débit des cours d'eau et de la végétation.

Votre kilométrage dépend d’un certain nombre de facteurs : condition physique de base, difficulté sur le terrain, gain d’altitude, poids du vélo et des équipements, et météo. Évaluez honnêtement votre expérience cycliste, votre condition physique et les détails de votre itinéraire. La plupart des gens trouvent que viser entre 50 à 80 kilomètres par jour est un bon point de départ, surtout si le terrain est mixte ou si vous êtes débutant. Si vous êtes plus expérimenté ou que vous roulez sur des routes lisses, vous pouvez augmenter le kilométrage, mais n’oubliez pas : les sentiers difficiles, les collines ou les surfaces accidentées ralentiront considérablement votre rythme.

Pensez à plus que la simple distance. Le dénivelé, le type de surfaces (tarmac, gravel ou sentiers techniques) et le poids supplémentaire de votre équipement de bikepacking font toutes une grande différence. Même la météo et la durée du jour ont leur importance : les journées plus courtes réduisent le temps disponible pour rouler, tandis que le vent ou la chaleur peuvent épuiser votre énergie plus rapidement. Je vous recommande de vérifier les heures d'ensoleillement sur votre application météo. N’oubliez pas de vous arrêter pour prendre des photos, déjeuner ou simplement pour admirer le paysage. Soyez généreux avec vos estimations et ne surchargez pas trop vos journées. 

Restez simple : commencez par des distances plus courtes et augmentez-les au fur et à mesure. Vous ne voulez vraiment pas vous épuiser trop tôt dans votre aventure. Si votre itinéraire prévu se trouve en pleine nature, pensez à organiser vos jours de repos dans des villes offrant des commodités et des attractions. Personne ne s’est jamais plaint d’avoir une demi-heure de plus à la pause déjeuner.

Pour découvrir des stratégies éprouvées qui vous permettront d'améliorer votre endurance, consultez notre guide complet sur l'entraînement pour les courses de longue distance.

La planification réussie d’un itinéraire de bikepacking va au-delà du chemin lui-même : vous devrez savoir où manger, remplir votre eau et dormir. La planification de ces éléments essentiels permet de rendre votre parcours sûr, fluide et agréable.

Où que vous soyez, vous devrez remplir à nouveau les bidons et réservoirs d’eau que vous transportez. Ce n’est pas toujours une corvée de trouver comment faire. Le long de votre itinéraire, pensez à des éléments naturels tels que des rivières ou des lacs où l’eau est probablement disponible. Certaines applications notent même les points d’eau publics. Par exemple, pendant La Transcontinental Race, j’utilisais Komoot pour me déplacer en Espagne et j’ai activé la fonctionnalité « fontaines à eau publiques » afin de ne jamais manquer d’eau. Planifiez votre journée pour que les recharges soient possibles : elles sont plus faciles dans les lieux publics tels que les stations-service, les restaurants ou les magasins de proximité. En France, chaque cimetière aura un robinet quelque part. Aussi lugubre que cela puisse paraître, c’est un véritable moyen de sauver sa vie.

Vous prévoyez une escapade un peu plus éloignée ? Transportez un filtre d’eau ou des gouttes de purification pour traiter l’eau des cours d’eau ou des lacs. Faites toujours preuve de prudence : profitez de chaque occasion pour faire le plein, transportez une poche à eau supplémentaire pour les sections sèches et ne comptez jamais sur un ruisseau ou une fontaine avant de les voir. Par temps chaud, prévoyez environ 750 ml à 1 litre d’eau par heure sur le vélo et envisagez de camper près de sources d’eau pour faciliter vos soirées (mais pas trop près pour que vous et votre installation de camping ne soyez emportés si le niveau de l’eau monte).

Prévoyez de la variété en alternant le camping sous tente et quelques nuits en auberge, le B&B, ou même une nuit dans un petit hôtel si le temps se gâte ou pour une pause douche. Regardez ce qui est disponible sur le trajet en termes de campings aménagés et si vous devez le réserver à l’avance, en particulier pendant les saisons chargées. Le camping est un excellent moyen de garder votre aventure bikepacking dans un budget limité. Pensez aux options de repli. Des outils comme iOverlander peuvent vous aider à trouver de bons endroits pour camper. Vérifiez la législation sur le camping sauvage avant de décider d’en faire. Par exemple, au Royaume-Uni, vous n’avez pas le droit de faire du camping sauvage en Angleterre (le parc national de Dartmoor étant une exception) ou au Pays de Galles, mais vous pouvez en faire librement n’importe où en Écosse. 

Quelle que soit l’option que vous choisissez en matière de camping, n’oubliez pas de laisser l’endroit dans un meilleur état que celui dans lequel vous l’avez trouvé. Quoi de mieux que de ne pas laisser de trace ? Laisser une trace positive.

Si vous séjournez à l’hôtel, appelez à l’avance et vérifiez s’ils sont d’accord pour stocker votre vélo dans la salle de bagages ou quelque part à l’intérieur. Préparez votre vélo en conséquence. Si vous avez de la chance, ils peuvent même vous permettre d’emporter votre vélo dans votre chambre. Au Royaume-Uni, la chaîne d’hôtels Premier Inn est très accueillante dans sa politique en matière de vélos. Assurez-vous que votre vélo est propre avant de l’emmener à l’intérieur.

Voici une chose très certaine à propos de votre aventure de bikepacking : vous aurez toujours hâte de prendre votre prochain repas ou votre prochaine collation. Réfléchissez à l’endroit où vous pouvez acheter de la nourriture et des articles essentiels le long du parcours. Identifiez les villes ou les magasins (ou les stations-service ?) sur le trajet. Transporter plus de 2-3 jours de nourriture risque de rendre votre vélo lourd et lent. Recherchez les options disponibles : les épiceries offrent de meilleurs choix et prix, tandis que les magasins de proximité sont plus rapides, mais plus limités et plus chères. Si vous êtes en voyage longue distance, vous pouvez même envoyer quelques affaires à l’avance. Vous ne savez pas quel équipement emporter ? Notre guide de la liste d’équipement essentiel pour le bikepacking rend le rangement simple et pratique.

Lorsque vous vous arrêtez pour un réapprovisionnement, vérifiez toujours soigneusement vos besoins caloriques et préparez un repas d’urgence et des collations au cas où un magasin serait fermé ou si vous avez besoin de plus de temps (et de nourriture) pour atteindre le point suivant. Gagnez de la place en réemballant les grandes quantités dans des sacs de congélation. Planifiez vos points de réapprovisionnement à l’avance si vous le pouvez pour éviter de paniquer lorsque la faim se fait sentir.

Avant de partir, il est important de couvrir quelques étapes finales qui rendront votre voyage plus sûr et plus fluide. De la collecte de conseils auprès des locaux à la vérification des permis et à l’exportation de votre itinéraire, ces préparations vous assurent d’être prêt à affronter tout ce que le voyage vous réserve. Un peu de planification supplémentaire maintenant peut vous éviter beaucoup de stress une fois que vous êtes sur le terrain.

Internet sait presque tout, mais les locaux, bien souvent, en savent encore plus. Cela dit, ne comptez pas uniquement sur cela comme source d’information. Les magasins de vélos locaux peuvent offrir les informations les plus récentes sur les fermetures et les dangers. Prenez le temps de rejoindre des forums ou des groupes sur les réseaux sociaux et demandez simplement à des cyclistes expérimentés leur avis honnête sur l'itinéraire que vous avez choisi ou des conseils généraux pour les débutants. La plupart d'entre eux se feront un plaisir de vous aider.

Vérifiez soigneusement les permis et les lois d’accès, car ils varient considérablement. En fonction de votre pays de citoyenneté, vous pourriez même avoir besoin d'un visa pour le pays où vous vous rendez. Il vaut la peine de vérifier et de vous assurer que vous avez tous les documents nécessaires avec vous. Certaines zones sont également soumises à des restrictions saisonnières et vous devez vérifier si vous pouvez quitter la zone aussi facilement que vous y êtes entré.

Une fois votre itinéraire tracé et vérifié, exportez-le sous forme de fichier .gpx ou .fit. Ils peuvent être chargés sur un GPS ou un smartphone pour une navigation facile. N’oubliez pas de partager votre itinéraire avec un ami de confiance ou un membre de votre famille avant de partir, juste pour plus de sécurité et de tranquillité d’esprit. Si vous êtes avec un groupe d’amis, assurez-vous que chacun a l’itinéraire ajouté à son appareil.

Une navigation fiable est la clé de toute aventure de bikepacking réussie. Choisir les bons outils, qu’il s’agisse d’un compteur de vélo ou d’un smartphone, vous aide à rester sur la bonne voie en toutes circonstances. Associez cela à des stratégies de charge intelligentes, et vous n’aurez jamais à vous soucier de manquer de batterie en plein milieu de votre sortie.

Si les smartphones sont parfaits pour planifier rapidement ses déplacements et offrent généralement une meilleure interface, ils souffrent toutefois d'une autonomie réduite et d'une grande fragilité. En 2018, lors de mon tour du monde à vélo, j’ai emporté un iPhone SE avec moi et j’ai dû changer l’écran de mon téléphone 4 fois dans différentes parties du monde en raison de dégâts des eaux. Les compteurs de vélo, en revanche, sont résistants aux conditions météorologiques changeantes et offrent une autonomie de batterie supérieure. Vous faites des compromis sur la qualité de l’interface, bien que parfois, tout ce que vous voulez, c’est suivre cette ligne sur l’écran. Beaucoup utilisent des approches hybrides avec des compteurs de vélo comme navigation principale et une sauvegarde pour smartphone avec l’itinéraire enregistré hors ligne. Ne vous fiez pas à un seul système de planification d’itinéraires ou de navigation. Essayez-en plusieurs et découvrez celui qui vous convient le mieux.

Lors de voyages de plusieurs jours où les prises électriques sont rares, la gestion de la batterie de vos appareils est cruciale. Parmi les options de charge en déplacement, citons les moyeux dynamo, les panneaux solaires et les batteries externes haute capacité. Avec un vélo comme le Grizl CF 8 ESC doté d’ECLIPS, vous n’aurez pas à vous soucier du chargement de vos éclairages. Le tout nouveau Grizl est équipé d’un moyeu à dynamo SON et de feux avant et arrière Lupine, tous connectés en interne via la Canyon Blackbox. Il y a même un port de charge USB-C sur le vélo qui peut charger votre appareil lorsque vous n’êtes pas entrain de rouler. L’ECLIPS n’est livré qu’avec certains modèles Grizl, mais ce système mi-dynamo, mi-batterie d’alimentation est parfait lorsque vous êtes dans la nature.

La gamme Grizl est également dotée d’un cintre Full Mounty qui vous offre plus de positions pour rouler, fixer des prolongateurs, un porte-bagages ou une sacoche de cockpit LOAD. Cela, combiné à des roues DT Swiss de haute qualité, des pneus Schwalbe Overland, un dégagement de 54 mm pour ajouter des pneus plus gros si nécessaire et de nombreux points de fixation sur le cadre, en fait une machine d’aventures capable de tout ce dont vous pourriez avoir besoin.

Planifiez efficacement le chargement en prévoyant des arrêts dans les cafés, les centres d’accueil ou d’autres endroits avec des prises électriques au long de votre itinéraire. Si l’espace le permet, transportez plusieurs câbles de charge pour maximiser les possibilités de charge pendant les pauses repas. Dans la mesure du possible, conservez de l’énergie en mettant votre téléphone en mode avion, en réduisant la luminosité de l’écran et en désactivant les fonctionnalités inutiles telles que le Bluetooth et les données cellulaires lorsque cela n’est pas nécessaire.

Même les cyclistes les plus expérimentés font des erreurs lorsqu’ils planifient ou font un voyage en bikepacking. De la sous-estimation des distances à la surcharge ou à la négligence de la récupération, ces erreurs peuvent transformer une aventure en galère. Connaître les pièges les plus courants vous aide à vous préparer plus intelligemment, à rouler plus confortablement et à profiter au maximum du voyage.

Votre aventure n’a pas besoin d’être une épreuve. Prévoyez une marge de manœuvre et prévoyez des solutions de secours lorsque vos projets s'avèrent trop ambitieux. Identifiez vos forces et vos faiblesses personnelles sur le vélo et assurez-vous que votre kilométrage quotidien correspond à celles-ci.

Évidemment, n'emportez pas toute votre armoire, mais ne laissez pas non plus derrière vous les éléments essentiels. Cela comprend les fournitures de premiers secours, l’abri d’urgence, les outils de réparation et la navigation de secours. Vérifiez votre liste de produits essentiels avec quelqu’un d’autre qui a peut-être déjà suivi votre itinéraire.

Vous ne pouvez pas échapper à une tempête à vélo. Recherchez les tendances météorologiques et les prévisions récentes pour les lieux importants situés le long de votre itinéraire. Les conditions météorologiques changeront assez rapidement en montagne, alors faites-y attention. Développez votre flexibilité avec des itinéraires alternatifs et des critères de risque clairs. Lorsque vous aurez terminé votre aventure de bikepacking, votre instinct météorologique sera de toute façon assez affûté, mais ne vous laissez pas trop aller à la complaisance.

L’itinéraire que vous planifiez avant de partir n’est qu’une ligne directrice. En déplacement, si vous entendez parler de quelque chose de nouveau et d’excitant qui est possible avec un petit détour, vous devez absolument y aller. L’idée est de vivre une aventure incroyable, pas nécessairement de suivre un itinéraire exactement comme le dit le site web ou l’application.

Prêt(e) pour l’aventure et impatient(e) de partir ? Découvrez la gamme Canyon de vélos incroyables pour le bikepacking, chacun conçu pour l’aventure avec une géométrie, un dégagement des pneus et des points de fixation optimisés. Si vous êtes encore en train de choisir votre équipement idéal, consultez nos guides d’achat de vélos de route, de vélos de gravel et de VTT pour trouver le vélo idéal pour votre prochaine aventure. Vous pouvez également utiliser notre outil de recherche de vélos et notre outil de comparaison de vélos pour sélectionner facilement le modèle de vélo parfait avec toutes les caractéristiques qui comptent pour vos aventures.

Alors, où vous mènera votre prochaine aventure ? Planifier un itinéraire qui vous convient vraiment signifie transformer vos idées les plus folles en réalité avec le bon équilibre entre préparation et créativité. Nous avons également préparé un guide du bikepacking avec un budget limité pour vous aider à planifier de grandes sorties à petit prix.

Maintenant, partez explorer le monde.